Man behind in-flight Evil Twin WiFi attacks gets 7 years in prison
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Condamnation pour piratage WiFi en vol
Un individu a été condamné à sept ans et quatre mois de prison pour avoir mis en place des réseaux WiFi “evil twin” durant des vols et dans des aéroports australiens. Son mode opératoire consistait à créer des points d’accès WiFi portant les mêmes noms que les réseaux légitimes, attirant ainsi les utilisateurs. Une fois connectés, ces derniers étaient redirigés vers de fausses pages de connexion visant à voler leurs identifiants de réseaux sociaux. L’accusé utilisait ces informations pour accéder aux comptes de femmes, consulter leurs communications et voler des images et vidéos privées. Des analyses ont révélé des milliers de contenus intimes, des identifiants personnels et des enregistrements de pages WiFi frauduleuses. Il a également accédé illicitement à l’ordinateur portable de son employeur pour obtenir des informations sur une enquête le concernant.
Points clés :
- Mise en place de réseaux WiFi “evil twin” à bord d’avions et dans des aéroports.
- Utilisation d’un appareil “WiFi Pineapple” pour créer ces réseaux.
- Redirection des utilisateurs vers des pages de phishing pour voler des identifiants.
- Accès et vol de contenus privés (images, vidéos) et d’informations personnelles.
- Tentative de destruction de preuves numériques.
- Accès non autorisé à des informations confidentielles liées à une enquête.
Vulnérabilités exploitées :
- Vulnérabilité des utilisateurs à se connecter à des réseaux WiFi non sécurisés.
- Utilisation de noms de réseaux WiFi (SSID) identiques entre réseaux légitimes et malveillants.
- Manque de prudence des utilisateurs face aux portails captifs demandant des informations personnelles.
Recommandations :
- Utiliser un réseau privé virtuel (VPN) lors de la connexion à des réseaux WiFi publics.
- Employer des mots de passe robustes.
- Désactiver le partage de fichiers sur les réseaux WiFi publics.
- Désactiver la connexion automatique aux réseaux WiFi.
- Faire preuve de prudence accrue avec les portails captifs des réseaux WiFi gratuits, notamment lorsqu’ils demandent des informations de compte pour se connecter.
