The Cloudflare Outage May Be a Security Roadmap

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Leçon tirée de la panne Cloudflare

La récente interruption des services de Cloudflare a brièvement privé de nombreux sites web de leur accès, obligeant certaines organisations à basculer temporairement vers d’autres solutions. Cette situation, loin d’être uniquement un problème de disponibilité, a servi de test de pénétration réseau involontaire pour de nombreuses entreprises.

Alors que Cloudflare protège efficacement contre les attaques courantes (telles que le bourrage d’identifiants, le cross-site scripting, l’injection SQL, et les attaques de bots), cette panne a mis en évidence les lacunes potentielles dans les défenses internes des organisations. Des développeurs ayant peut-être négligé certaines sécurités en s’appuyant sur Cloudflare pour les gérer, ont vu cette faille exposée.

Des experts suggèrent que les acteurs malveillants ont pu identifier ces périodes de faiblesse pour lancer des attaques ciblées, profitant de l’absence de la couche de protection initiale.

Cette interruption a également servi d’exercice de gestion de crise “sur le vif”, révélant des pratiques improvisées, l’utilisation d’appareils personnels ou de services non autorisés pour contourner le problème, et soulignant la nécessité d’un plan de repli intentionnel plutôt que d’une réponse réactive et décentralisée.

Cloudflare a indiqué que la panne était due à un changement de permissions dans ses systèmes de base de données, entraînant une mauvaise configuration du système de gestion des bots, et non à une cyberattaque.

Points clés :

  • La panne Cloudflare a exposé les dépendances et les faiblesses de sécurité des organisations.
  • Le basculement temporaire a involontairement désactivé les protections habituelles, révélant des vulnérabilités internes.
  • Les cybercriminels ont pu exploiter ces fenêtres de vulnérabilité.
  • L’incident a mis en lumière le besoin de plans de secours robustes et de diversification des fournisseurs.

Vulnérabilités (potentielles, non directement attribuées à des CVE spécifiques lors de l’article) :

  • Dépendance excessive aux fournisseurs de sécurité tiers : Les organisations s’appuyant uniquement sur Cloudflare pour la protection contre les attaques de type OWASP Top 10 (incluant l’injection SQL, le cross-site scripting, etc.) et la mitigation des bots.
  • Manque de contrôles de sécurité internes : Des pratiques de développement ou de contrôle qualité négligées, compensées par les protections “en périphérie”.
  • Agilité et réactivité en cas d’incident : La tendance à improviser des solutions temporaires (“shadow IT”) qui peuvent devenir permanentes, plutôt que de suivre un plan de basculement défini.

Recommandations :

  • Analyser les journaux de sécurité : Examiner attentivement les logs WAF et autres journaux d’événements pendant la période de l’interruption pour identifier les activités malveillantes réelles par rapport au bruit.
  • Auditer les protections internes : Vérifier si des contrôles de sécurité internes adéquats existent et fonctionnent correctement, sans l’aide de services externes comme Cloudflare.
  • Diversifier les fournisseurs : Répartir la protection WAF, DDoS et les services DNS sur plusieurs fournisseurs pour éviter un point de défaillance unique.
  • Segmenter les infrastructures : Isoler les applications et les services pour qu’une panne chez un seul fournisseur ne cause pas d’effet domino.
  • Mettre en place des plans de basculement intentionnels : Définir et tester des plans de reprise d’activité clairs et documentés pour les futures interruptions, plutôt que de compter sur des improvisations.
  • Surveiller la dépendance aux fournisseurs : Évaluer et surveiller en continu la dépendance à l’égard d’un fournisseur unique.
  • Évaluer les changements de configuration d’urgence : Analyser quelles modifications d’urgence ont été apportées pendant la panne et planifier leur retrait ou leur pérennisation.
  • Identifier l’utilisation d’appareils ou de services non autorisés : Vérifier si des employés ont utilisé des ressources personnelles ou non approuvées pour contourner l’interruption.

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