GOP Cries Censorship Over Spam Filters That Work

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Filtres anti-spam et accusations de partialité politique

Les récentes allégations selon lesquelles Gmail filtrerait de manière disproportionnée les courriels de l’organisation de collecte de fonds républicaine WinRed, tout en laissant passer ceux de sa contrepartie démocrate ActBlue, ont suscité une réaction politique. Le président de la Federal Trade Commission (FTC) a écrit au PDG de Google, soulevant des préoccupations quant à d’éventuelles pratiques déloyales ou trompeuses de la part d’Alphabet, la société mère de Google, qui pourraient violer la loi et nuire aux consommateurs.

Cependant, des experts spécialisés dans le suivi du volume de spam mondial contredisent cette interprétation. Selon eux, les courriels de WinRed sont plus susceptibles d’être marqués comme spam non pas en raison d’un contenu politique, mais plutôt à cause de leurs méthodes d’envoi de masse. Ces méthodes seraient de plus en plus agressives et similaires à celles des spammeurs, conduisant à une dégradation de la réputation de leur domaine d’envoi.

Des données provenant de “spamtraps” (adresses électroniques destinées à capturer les courriels non sollicités) gérés par des entreprises comme Koli-Lõks OÜ et SURBL montrent une disparité significative dans la fréquence à laquelle les courriels de WinRed atterrissent dans ces pièges par rapport à ceux d’ActBlue. Cette différence est attribuée à des pratiques techniques d’envoi de masse plus fréquentes chez WinRed, entraînant un impact négatif sur leur réputation d’expéditeur auprès des listes de blocage globales.

Il est également rappelé un précédent rapport de 2022, jugé peu concluant et axé sur une perception de victimisation, qui avait déjà soulevé des inquiétudes similaires. Des observateurs soulignent que ces accusations de censure politique visent à satisfaire une base politique et s’apparentent à des manœuvres politiques, plutôt qu’à une véritable intervention gouvernementale dans les décisions éditoriales privées.

WinRed n’a pas répondu aux demandes de commentaires. Il est à noter que WinRed a également fait l’objet de critiques concernant des pratiques agressives de collecte de fonds par SMS, notamment une action en justice alléguant le bombardement de téléphones de messages non désirés malgré les demandes de désabonnement.

Points Clés :

  • Accusations de partialité politique des filtres anti-spam de Gmail contre les courriels de l’organisation de collecte de fonds républicaine WinRed.
  • Réaction de la FTC demandant des explications à Google.
  • Experts en spam attribuant la plus grande fréquence de blocage de WinRed à ses méthodes d’envoi de masse agressives, et non à un contenu politique partisan.
  • Données de spamtraps confirmant un volume plus élevé de courriels de WinRed signalés comme indésirables.
  • Rappel de précédentes études et analyses remettant en question l’idée de biais politique et suggérant une motivation politique derrière ces accusations.
  • WinRed confronté à des problèmes similaires de pratiques agressives dans l’envoi de SMS pour la collecte de fonds.

Vulnérabilités (pas de CVE spécifiques mentionnées dans l’article concernant ce problème) :

  • Les pratiques d’envoi de masse agressives de WinRed entraînent une dégradation de la réputation de leur domaine d’envoi, ce qui les rend plus susceptibles d’être filtrés comme spam.

Recommandations :

  • Pour les expéditeurs de courriels (comme WinRed) : revoir et optimiser les méthodes d’envoi de masse pour éviter les comportements considérés comme du spam, afin de maintenir une bonne réputation d’expéditeur.
  • Pour les plateformes de courriels (comme Gmail) : continuer à appliquer des filtres anti-spam basés sur des critères techniques et comportementaux objectifs, plutôt que sur le contenu politique des messages.
  • Pour les organismes de réglementation (comme la FTC) : enquêter sur les pratiques de manière factuelle et s’appuyer sur des analyses techniques plutôt que sur des allégations politiques non fondées.

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