Cloudflare blocks largest recorded DDoS attack peaking at 11.5 Tbps
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Cloudflare Dévie une Cyber-attaque d’une Ampleur Inédite
L’entreprise d’infrastructure Internet Cloudflare a récemment déjoué la plus importante attaque par déni de service distribué (DDoS) volumétrique jamais enregistrée, atteignant un pic de 11,5 térabits par seconde (Tbps). Ces attaques visent à submerger les cibles avec un volume massif de données, saturant la bande passante et rendant les services inaccessibles aux utilisateurs légitimes.
Points Clés :
- Cloudflare a bloqué plusieurs attaques DDoS “hyper-volumétriques”, dont la plus importante a atteint 11,5 Tbps et 5,1 milliards de paquets par seconde (Bpps).
- L’attaque la plus significative, d’une durée d’environ 35 secondes, était une inondation UDP provenant principalement de Google Cloud.
- Cette performance dépasse les records précédents de 7,3 Tbps en juin et 3,8 Tbps en octobre 2024, tous deux bloqués par Cloudflare.
- Microsoft a également fait face à une attaque de 3,47 Tbps en janvier 2022 et à une perturbation mondiale de ses services en juillet 2024.
- Cloudflare a signalé une augmentation significative du nombre d’attaques DDoS en 2024, avec une hausse de 198% d’un trimestre à l’autre et de 358% d’une année à l’autre. L’entreprise a neutralisé 21,3 millions d’attaques ciblant ses clients et 6,6 millions d’attaques contre sa propre infrastructure au cours d’une campagne de 18 jours.
Vulnérabilités :
L’article ne mentionne pas de CVE spécifiques pour cette attaque particulière. Cependant, le type d’attaque décrit est une inondation UDP (UDP flood), qui exploite le protocole UDP pour saturer la bande passante de la cible.
Recommandations :
Bien que l’article se concentre sur la défense de Cloudflare, il souligne implicitement l’importance des mesures de sécurité robustes pour contrer les attaques DDoS volumétriques. Pour les organisations, cela inclut :
- La mise en place de solutions de protection DDoS avancées capables de détecter et de dévier le trafic malveillant.
- L’optimisation de la capacité réseau pour absorber les pics de trafic.
- La surveillance continue du trafic réseau pour identifier les anomalies.
- La diversification des fournisseurs d’infrastructure pour réduire les points de défaillance uniques.
