Cryptomixer founders pled guilty to laundering money for cybercriminals
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Fondateurs de Samourai Wallet Reconnaissent leur Culpabilité dans un Trafic d’Argent
Keonne Rodriguez, PDG, et William Lonergan Hill, CTO de Samourai Wallet, ont plaidé coupable dans une affaire de blanchiment d’argent pour des criminels. Ils sont accusés d’avoir facilité le blanchiment de plus de 200 millions de dollars de fonds illicites via leur service de mixage de cryptomonnaies, Whirlpool, et une autre fonctionnalité appelée Ricochet. Ces services étaient conçus pour rendre les transactions en Bitcoin intraçables et dissimuler les fonds provenant d’activités criminelles telles que des piratages informatiques, des marchés illégaux sur le dark web, des escroqueries et des fraudes dans la finance décentralisée. Les fondateurs ont activement promu ces services auprès d’utilisateurs impliqués dans des activités illégales, y compris des hackers, et ont encaissé plus de 6 millions de dollars de frais sur ces opérations.
Points Clés :
- Plaider coupable : Les fondateurs de Samourai Wallet ont reconnu leur culpabilité.
- Blanchiment d’argent : Le service a facilité le blanchiment de plus de 200 millions de dollars.
- Services incriminés : Whirlpool (mixage Bitcoin) et Ricochet (transactions intermédiaires pour masquer l’origine des fonds).
- Clientèle criminelle : Les services étaient utilisés par des acteurs des marchés illégaux, des hackers et des fraudeurs.
- Promotion active : Les fondateurs ont encouragé l’utilisation illicite de leurs services.
- Saisie : Les noms de domaine et les serveurs de Samourai Wallet ont été saisis, et l’application Android a été retirée du Play Store.
- Condamnation potentielle : Les fondateurs risquent jusqu’à cinq ans de prison et ont accepté de confisquer plus de 237 millions de dollars.
Vulnérabilités exploitées :
Bien qu’aucune CVE spécifique ne soit mentionnée dans l’article, les services de Samourai Wallet ont exploité les caractéristiques de confidentialité de certaines cryptomonnaies pour permettre des transactions illicites. Les services eux-mêmes visaient à contourner les mécanismes de traçabilité et de lutte contre le blanchiment d’argent.
Recommandations :
- Les fondateurs ont plaidé coupable de conspiration pour avoir exploité une entreprise de transmission de fonds sans licence et pour blanchiment d’argent.
- Les fondateurs font face à une peine maximale de cinq ans de prison.
- Un montant de plus de 237 millions de dollars sera confisqué dans le cadre de leurs accords de plaidoyer.
- Les autorités continuent de lutter contre l’utilisation des services de mixage de cryptomonnaies à des fins criminelles.
